Avec une population dépassant les 400 000 personnes, Laval est la 3e plus grande ville de la province. C’est également une des régions du Québec où la croissance démographique est la plus élevée.
En 2021, la Ville modifiait son offre de services en matière de collecte des déchets. Jusqu’alors les encombrants étaient collectés une à deux fois par semaine avec les déchets ménagers. À partir d’avril 2021, les encombrants ont été exclus de la collecte des déchets pour les immeubles de 7 logements et moins et une collecte mensuelle exclusivement pour les encombrants a été offerte. L’objectif visait à connaître le gisement d’encombrants à Laval, c’est-à-dire les quantités et les types de matières.
Une étude de 2023 a permis de brosser un portrait plus précis des matières déposées lors de la collecte mensuelle des encombrants par les citoyens. Selon les résultats de cette étude, près de 32,8% des matières qui sont déposées à la collecte des encombrants ont le potentiel d’être réemployées, 16,5% ont le potentiel d’être valorisées et 16,4% ont le potentiel d’être recyclées. C’est donc la majorité (65,7%) des matières déposées pour la collecte des encombrants qui ont le potentiel d’être détournées de l’enfouissement.
Les citoyens lavallois ont généré près de 7 000 tonnes d’encombrants en 2021, près de 7 700 tonnes en 2022 et près de 7 700 tonnes en 2023, jusqu’à maintenant toutes envoyées à l’enfouissement.
La Ville de Laval souhaite valoriser* les valorisables!
Ainsi, Laval est à la recherche d’un modèle d’affaire viable permettant la valorisation de l’ensemble des matières résiduelles encombrantes valorisables générées sur son territoire par une ou des entreprises d’économie sociale.
Le défi réside donc dans la capacité d’une entreprise d’économie sociale à développer ce modèle (ou plan d’affaire), de réaliser ledit modèle et de démontrer sa viabilité.
*Définition de «valoriser» : La Ville de Laval entend par «valoriser» de mettre en valeur une matière résiduelle par d’autres moyens que le recyclage
La capacité de réception des matières, de tri, de nettoyage, de réparation/remise à neuf et de vente;
L’expertise en économie circulaire et valorisation des matières
La grande quantité de matières valorisables, leur diversité et leur inconstance en approvisionnement.
Objectifs inconditionnels :
Favoriser l’économie circulaire locale;
Offrir un service en continu;
Prendre l’ensemble des matières valorisables.
Objectif important :
Avoir un faible taux de rejet à l’élimination des matières reçues
Objectif souhaitable :
Avoir un modèle d’affaire exportable.
Échéancier :
Capacité de prise en charge de l’ensemble des matières du territoire implanté par la Ville en collecte sur réservation le 1er avril 2026.
Inclure l’intégration de partenaires locaux, promouvoir le développement des savoirs faire et la commercialisation locale.
Couvrir les quantités de matières valorisables générées par environ 5 % minimum du territoire en début de projet et considérer l’augmentation de ce % jusqu’à atteindre 100% du territoire le 1er avril 2026.
Être bien documenté pour le bénéfice de la Ville et du releveur de défi, mais également dans une forme permettant un partage d’expérience auprès d’autres municipalités.
La Ville demeure responsable :
Des services de collectes des matières;
Du transport des matières du point de collecte jusqu’au lieu de valorisation désigné par entente avec l’organisme ou les organismes partenaires;
De la gestion des requêtes citoyennes visant la prise de rendez-vous pour les collectes.
Isabelle Julien, directrice des programmes, se fera un plaisir de vous répondre !
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Longueuil, Québec J4G 2M7
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