Optimisation du processus de gestion des encombrants

La Ville de Trois-Rivières s’active à offrir de nombreux services à sa population, dont la cueillette partielle des d’encombrants. Actuellement, la ville de Trois-Rivières offre un service de collecte sur inscription, effectué par une entreprise privée, d’un maximum de 3 encombrants par propriété à fréquence mensuelle (10 mois sur 12) et 2 fois supplémentaires pour les mois de juin et juillet. Les encombrants sont ensuite envoyés à l’écocentre soit pour valorisation via les filières de bois ou métal par exemple ou encore pour créer du « fluff » avec les encombrants rembourrés, soit pour l’élimination.
Toutefois, il y a une restriction des encombrants permis dans la collecte de la Ville. Ceux-ci se définissent comme une matière résiduelle volumineuse et les halocarbure, qui n’entrent pas dans un véhicule automobile, et occasionnelle, ramasser par la collecte ponctuelle, qui n’est ordinairement pas rejetée par les occupants ou propriétaires.
Pour favoriser une bonne gestion des matières résiduelles, la Ville de Trois-Rivières s’est donné une politique environnementale qui vise à diminuer la production de déchets résidentiels respectant le principe des 3RV de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR), à savoir le réemploi, la réduction, le recyclage et de la valorisation des encombrants. Parmi les 5 orientations stratégiques du plan d’action du PQGMR, une de celles-ci encourage prioritairement le réemploi, notamment.
Dans ce contexte, la Ville de Trois-Rivières, la MRC de Maskinongé, la MRC de Mékinac, la MRC des Chenaux et la Ville de Shawinigan ont élaboré un plan conjoint de gestion des matières résiduelles 2023-2030 (PCGMR 2023-2030). Ce plan s’est donné notamment comme mesure de soutenir les actions des organisations et entreprises d’économie sociale qui œuvrent en réemploi, pour répondre à cette orientation.
C’est donc dans ce contexte que V3R souhaite favoriser une démarche d’innovation sociale pour collecter les items non pris en charge par le service de dépannage de la ville et à plus long terme déléguer les opérations au complet.

Les encombrants, à cause de leur taille, de leur volume, de leur poids et leur quantité, ne peuvent pas être acceptés dans les collectes régulières d’ordures ménagères ou de matières résiduelles.
L’envoi des encombrants aux écocentres ne garantit pas que ces objets, dans un contexte de gestion des stocks, sont détournés de l’élimination, bien que les écocentres fassent de la valorisation.
De plus, les encombrants sont un problème pour les lieux d’enfouissement, car ceux-ci utilisent indûment l’espace disponible couplé aux difficultés liées à l’ouverture de nouveaux sites d’enfouissement.
En somme, les mécanismes en place actuellement ne sont pas en mesure de diminuer au mieux l’enfouissement de ces matières :
-Volume très variable selon les saisons (déménagement)
-Contrats donnés jusqu’en 2028 pour ramassage jusqu’à 3 encombrants
-Le coût de gestion élevé du traitement pour chaque trois encombrants
-Récupération rapide chez les citoyens
-Répondre aux obligations réglementaires et environnementales qui imposent une réduction des matières résiduelles à l’enfouissement
-Enjeu de débouchés et respect de la hiérarchie des 3RV
-Aménagement des écocentres et infrastructures insuffisantes pour traiter les encombrants
-Problème de salubrité, dépôts illicites
-Absence de tri ou tri insuffisant des encombrants réemployables