L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie est reconnu pour son innovation, la qualité de vie offerte à ses résidents et commerçants en plus de son engagement envers la transition écologique.
En matière de développement économique, l’arrondissement a pour priorités de dynamiser les artères commerciales, de favoriser la mixité et améliorer l’expérience des citoyens corporatifs. La collaboration avec les partenaires économiques du territoire est essentielle pour atteindre ces objectifs et créer un environnement propice à la croissance et à la prospérité.
Cependant, malgré une offre d’accompagnement et des programmes en place, plusieurs défis persistent. Notamment, les petites entreprises locales rencontrent des difficultés à accéder à des espaces commerciaux abordables en raison de la hausse des loyers et de la pression des grandes enseignes. Ces transformations économiques, couplées à l’évolution démographique et à la capacité financière limitée de nombreux ménages, accentuent les pressions sur le tissu commercial local. La conjoncture actuelle contribue ainsi à fragiliser la diversité commerciale des quartiers, menaçant leur vitalité.
Pour répondre à ces défis, l’arrondissement vise à développer un modèle de location et d’acquisition proactive d’immeubles commerciaux en partenariat avec des organismes à but non lucratif (OBNL) et des SDC (Sociétés de développement commercial). Ce modèle permettrait de garantir des loyers abordables et de maintenir la vitalité des quartiers, tout en favorisant un environnement commercial inclusif, mixte et diversifié.
*À noter que ce défi vient également répondre à un second secteur d’activité : commerce de détail.
L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie dispose de peu de ressources et d’expertises pour être en mesure d’accompagner ses partenaires économiques dans une meilleure mixité sur ses artères commerciales et doit composer avec des enjeux complexes, tels que :
• L’accès limité à la propriété commerciale : La majorité des espaces commerciaux appartiennent à des propriétaires privés, compliquant les interventions de la ville pour préserver la diversité commerciale.
• La pression foncière : La crise immobilière actuelle a conduit à une hausse des prix des propriétés, notamment dans les quartiers centraux. Les propriétaires, confrontés à des mensualités hypothécaires élevées, augmentent leurs loyers, rendant ainsi les locaux commerciaux de moins en moins accessibles pour les petites entreprises.
• Absence d’un cadre agile municipal : Il manque un cadre réglementaire, accompagné d’une cellule agile dédiée à la location et à l’acquisition d’espaces commerciaux, permettant de répondre à un rythme optimal aux besoins, à l’image des outils déployés pour le logement social.
• Cadre juridique et capacité financière des partenaires : il manque un cadre juridique et financier solide pour faciliter l’acquisition proactive d’immeubles commerciaux par des partenaires du milieu.
• Location et acquisition proactive de bâtiments commerciaux : Créer un cadre agile permettant à la ville et à ses partenaires de louer ou d’acquérir des bâtiments commerciaux pour les louer à des conditions avantageuses aux petites entreprises.
• Diversité commerciale : Garantir une meilleure mixité des types de commerces afin d’éviter la saturation d’un seul type d’activité commerciale.
• Stabilisation des loyers : Offrir des loyers abordables pour soutenir les petites entreprises et promouvoir l’économie sociale.
• Innovation et expérimentations : Mettre en place des initiatives innovantes comme les magasins éphémères (pop-up) pour tester de nouveaux concepts commerciaux sans risquer la pérennité des entreprises.
• Échéancier : Réalisation de l’offre de service d’ici la fin de la mesure, soit le 31 décembre 2025.
Court terme (6 à 12 mois) : Élaboration d’un modèle de gouvernance et d’un cadre financier pour faciliter la location et l’acquisition de bâtiments commerciaux stratégiques. Soutien au développement d’un partenariat avec des OBNL et la SDC de la Plaza Saint-Hubert pour mener éventuellement à la location et à l’acquisition de bâtiments.
Moyen terme (12 à 36 mois) : Mise en place de formats commerciaux expérimentaux (pop-up) avec le partenaire (SDC et/ou OBNL)
Long terme (36 à 48 mois) : Stabilisation de quelques loyers commerciaux, réduction des taux de vacance, et un pas de plus vers l’augmentation de la diversité des commerces sur les principales artères de l’arrondissement.
• Temps et ressources : Formation d’une équipe intersectorielle composée d’experts en développement économique, en urbanisme et en gestion des ressources publiques.
• Soutien financier et technique : Collaboration avec des partenaires économiques pour sécuriser des financements complémentaires et offrir un soutien technique aux OBNL participant au projet.
Le projet sera aligné avec les orientations de la Division des relations avec les citoyens et développement économique de l’Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, qui est engagé à assurer la vitalité des artères commerciales tout en renforçant la résilience économique locale. En intégrant des pratiques innovantes en matière de location et d’acquisition de biens immobiliers commerciaux, ce projet servira de modèle pour d’autres quartiers montréalais confrontés à des problématiques similaires.
** Nous pouvons rendre disponibles sur demande :
un plan d’affaires de la SDC Plaza Saint-Hubert portant sur un projet d’acquisition
un portrait de la situation de la vacance sur la Plaza Saint-Hubert
une étude de positionnement marketing.
Isabelle Julien, directrice des programmes, se fera un plaisir de vous répondre !
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