Je m’enracine dans ma ville : défi pour un couvert végétal accru et durable

Victoriaville est une ville fièrement durable et innovante. Toujours proactive en matière d’adaptation aux changements climatiques, elle prévoit augmenter significativement son couvert végétal au cours des prochaines années. Dans le contexte des changements climatiques, la Ville de Victoriaville veut augmenter la canopée urbaine par la création d’espaces végétalisés pour réduire les îlots de chaleur présents sur son territoire tout en freinant la perte de biodiversité. Afin de remplir son objectif de planter 10 000 arbres par année, elle aimerait cibler des sites variés regroupant ses terrains, celui d’institutions scolaires, de sites industriels, commerciaux et agricoles.

1. Augmentation du couvert végétal de manière réfléchie : Dans un contexte de crise climatique et de la biodiversité, la Ville de Victoriaville veut optimiser l’adaptation aux changements climatiques et soutenir la conservation de la biodiversité de la région. Pour ce faire, la Ville a priorisé des actions portant sur la réduction des îlots de chaleur et la conservation des milieux naturels périurbains dans son Plan d’adaptation aux changements climatiques 2022-2032. La Ville souhaite trouver des idées innovantes pour augmenter les superficies végétalisées de son territoire et offrir des habitats pour la faune et la flore indigènes, notamment pour certaines espèces en péril.

Un aspect important de ce défi repose sur l’intégration réfléchie du couvert végétal afin de tenir compte des aléas climatiques (ex. épisodes météorologiques extrêmes) pouvant affecter la vigueur, voire la mortalité, des espèces plantées ou conservées. Ainsi, les solutions apportées devront permettre de réduire les risques de déclin occasionnés par les aléas climatiques, en réalisant des plantations résilientes.

2. Approvisionnement en arbres : Dans le cadre de ses projets de verdissements urbain, la Ville de Victoriaville est à la recherche de solutions novatrices face au manque d’approvisionnement en végétaux et souhaite obtenir du soutien dans la mise en œuvre de l’application des solutions identifiées. Effectivement, les pépinières régionales ne sont pas toujours en mesure de répondre à la demande en végétaux de la Ville et les choix en espèces indigènes peuvent être restreints. La Ville espère que la solution identifiée inclura aussi la collaboration des institutions académiques et des organismes communautaires de son territoire afin de favoriser l’inclusion de sa population dans la résolution de ce défi.

Enjeux : La connectivité et l’adaptation aux changements climatiques

Contraintes :
1. Le manque de main-d’œuvre à la Ville avec l’expertise multidisciplinaire requise. Trouver un organisme d’entreprise sociale qui a les connaissances du territoire de la MRC, en conservation des milieux naturels et en adaptation aux changements climatiques pour mener des projets à terme.
2. L’acceptabilité des propriétaires privés : Si les solutions apportées visent des actions en terres privées, des autorisations et des ententes avec ces propriétaires devront être obtenues. Les ententes viseront le maintien des actions entreprises (pérennité des aménagements).
3. L’entretien et le suivi post-aménagement d’un projet financé sur 1 an. Trouver le financement et la main-d’œuvre spécialisée disponible pour l’entretien des végétaux. Conception limitant les entretiens au minimum. Avoir le personnel disponible pour s’assurer que les terrains privés pérennisent l’aménagement.
4. La saisonnalité : Les travaux devront être effectués sur une période 6 à 7 mois, soit entre avril et octobre.
5. L’acceptabilité sociale des citoyens, pour saisir l’impact concret que le projet aura sur l’adaptation aux changements climatiques. S’assurer d’avoir un nombre suffisant de participants communautaires.
6. Trouver des terrains compatibles avec l’application du projet. Emplacement du projet favorisant la connectivité écologique et si possible en réduisant les îlots de chaleur.
7. Une partie des coûts associés à la déminéralisation de sites tels que l’excavation et l’élimination des rebuts ainsi que l’ajout d’intrants spécialisés s’il y a lieu.
8. Approvisionnement écoresponsable : Trouver de la terre exempte de mousse en provenance de tourbières, du paillis en provenance de sources de rebut de qualité.
9. Respect de la réglementation des normes et des lois : La réglementation municipale, les normes du Bureau de normalisation du Québec (BNQ) sur la plantation de végétaux en milieux urbains et de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) sont des réglementations à respecter dans la création des aménagements.